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Histoire bouquine

nuit, dans l’église, les reliques des 3 rois mages qu’il a dérobées dans la cathédrale de Milan en chevauchée guerrière. Les terres de Buffard ayant toujours appartenu à des grandes familles princières ont été gérées avec efficacité, notamment par Marguerite de Flandre, fille du roi de France Philippe V dit « Philippe Le Long ». (Roi de France de 1316 à 1322 – Capétien) .

Dans les grandes heures de Buffard, on peut signaler pour le début des temps modernes : le 1er août 1595, passage du roi Henri IV en expédition armée contre la Comté, à cette époque espagnole.

Le 4 novembre 1625, la grande messe de requiem célébrée devant tous les habitants suite au décès, à Madrid, de leur seigneur Charles- Emmanuel de Gorrevod, chancelier de l’archiduc Albert d’Autriche, chevalier de la Toison d’Or, prince du Saint-Empire, bailli d’Amont.

Le 25 juin 1636 passage du prince Henri II de Condé et de son artillerie venant de Quingey et se dirigeant au siège de Salins-les-Bains. Le 4 février 1668, nouveau passage des troupes royales françaises, avec à leur tête le grand Condé (Henri II de Bourbon, fils du précédent).

Après l’annexion de la France en 1678, Buffard retrouve la paix et peut se consacrer à la culture de la vigne en respectant l’ordonnance de 1652 autorisant comme seuls cépages  le poulsard, le noirin (pinot), le savagnin (cépage blanc) et le pinot blanc. Le gamay et le melon (chardonnay) restant interdits comme « cépages grossiers ».

Au XVIIe siècle, les habitants de Buffard reconstruiront leur église. Ils y ajouteront en 1723 un clocher-porche, recouvert en 1767 d’un superbe toit à l’impériale (4 pans et contre-courbe) avec tuiles vernissées et plombées. On y place 2 cloches.

Les 4 chapelles sont remises en état, dont celle du seigneur Charles- Roger de Beauffremont, prince du Saint-Empire, maréchal des camps et armées du roi. La révolution de 1789, par la vente des biens nationaux, fit des habitants de Buffard de petits propriétaires terriens.

La population s’accroît pour compter 602 personnes en 1846 (62 maisons et 135 ménages). On continue à cultiver la vigne, mais l’agriculture et l’élevage prennent de plus en plus d’importance. Actuellement, grâce à des propriétaires éclairés, le vignoble est en cours de réhabilitation, ainsi que l’agriculture.


La Franche-Comté regroupe 4 départements : le Doubs, le Jura, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort. La capitale est Besançon.

La Franche-Comté s'est constituée peu à peu à partir des plateaux calcaires du centre du Jura, où les communications sont relativement aisées. Après la conquête romaine, le territoire des Séquanes devient une civitas, qui donne naissance, plus tard, à l'archevêché de Besançon.

Les limites de la Comté sont fixées très tôt. Au Ve siècle, les Burgondes occupent l'ensemble du duché et de la Comté, qui prend leur nom.

En 843, les pays situés entre le Rhin, la Saône et le Rhône figurent dans l'héritage de Lothaire. En 1038, Rodolphe III, dernier successeur de Boson, qui avait été proclamé en 879 roi des territoires qui devaient former les royaumes de Provence et de Bourgogne, lègue le royaume de Bourgogne à Conrad, empereur germanique.

En 1148, Frédéric Barberousse reçoit par mariage la Comté, qui passe à son fils Otton, comte palatin de Bourgogne, en 1169. Le mariage de Jeanne de Bourgogne, fille d'Otton, avec Philippe, comte de Poitiers, qui devient roi de France en 1316 sous le nom de Philippe V, réunit provisoirement la Comté à la France. Veuve, la reine laisse la Comté à sa fille Jeanne, qui épouse Eudes IV, duc de Bourgogne.

En 1361, alors que le duché reste soumis à la suzeraineté du roi de France, la Comté rentre dans les domaines de Marguerite de Flandre, qui doit hommage à l'empereur germanique. Pour la première fois, en 1136, apparaît le nom de "Franche-Comté ". L'union du duché et de la Comté est reconstituée, dès 1384, par le mariage de Marguerite, comtesse de Flandre, et de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne ; mais elle est à nouveau rompue à la mort de Charles le Téméraire (1477).

La Comté entre dans le domaine de la maison des Habsbourg, à la suite du mariage de Marguerite, fille de Charles le Téméraire et de Maximilien d'Autriche. A la fin du règne de Charles Quint, elle échoit à la branche espagnole des Habsbourg (1558). La Franche-Comté est alors réputée pour sa prospérité et bénéficie d'une grande autonomie.

Elle souffre néanmoins de plusieurs invasions françaises sous le règne d’Henri IV et pendant la guerre de Trente Ans. Mais elle permet à l'Espagne, en cas de guerre, d'ouvrir un troisième front contre la France, les deux autres étant ceux des Pyrénées et des Pays-Bas. De plus, elle constitue, à mi-chemin entre les possessions espagnoles des Pays-Bas et de l'Italie, une plaque tournante de premier ordre (acheminement des renforts).

En 1665, à la mort de Philippe IV, roi d'Espagne, Louis XIV réclame la Franche-Comté, au nom de Marie-Thérèse. Elle est occupée par Condé en 1668 en 1668, par le traité d'Aix-la-Chapelle, mais la France l'annexe définitivement en 1678, lors du traité de Nimègue. Dole, capitale traditionnelle de la Franche-Comté, doit alors céder la place à Besançon

Les Francs-comtois ne souhaitaient pas le rattachement de leur région au royaume de France.

Une opposition  se mit en place sous la houlette de Lacuson.

  
Construit entre 2 villas gallo-romaines, le village de Buffard est connu depuis le haut Moyen Âge. On signale son nom en mars 1162 lorsque l’Empereur du Saint-Empire romain germanique, Frédéric Ier dit Barberousse, Comte de Bourgogne, passe à Buffard et dépose, pour une
Toponymie

Bufart (1208), Buffart (1310), Buffar (1318), Bouffart (1328, buffart (1395), Buffard (1539), Buffard (1629). Sur l'origine, il reste un certain mystère. Selon Guy Courbet qui fait référence au dictionnaire d'Albert Daurat, son nom est dérivé du BUFE (partie du casque couvrant les joues) et du suffixe germanique ARD. Il pourrait donc s'agir à l'origine d'un personnage militaire. Je me souviens qu'un ancien maire de Buffard me disait "le nom Buffard vient de l'époque Espagnole et signifiait (Homme de fer)". Il faut rappeler que la Franche- Comté fut sous tutelle espagnole durant 2 siècles jusqu'à la paix de Nimègue en 1678.  Notez la similitude entre les deux origines. Soldat casqué donc cuirassé et l'homme de fer.

Extrait des recherches en 1894, de l'abbé Léon Bourgeois-Moine "Buffard" parait désigner le forgeron, là aussi « homme de fer »


Origine : "Traité de l'orthographe françoise, en forme de dictionnaire, enrichi de notes..." :
"Bufart, f.m. Oifeau de proie. On donne par raillerie, ce nom au dernier clerc d'une étude de procureur. On écrit auffi Buifart, il vient du latin BUTEO".

Origine : "Histoire naturelle de Pline" . (Caius Plinius).
"La bufe, ou bufart, ou catfard, eft, selon Monsieur Buffon l'épervier buteo des latins, ou trivrkhês des Grecs".
Claude Prost dit : Lacuzon (ou Lacuson).

Personnage très controversé, même de nos jours, dans l'histoire de la Franche-Comté. Il ne laisse pas indifférent. Le capitaine Lacuzon, ou on le vénère, ou on le hait. 

Lacuzon : comme en témoigne cet extrait d'un article de Edouard Boeglin paru sur le site Internet du "Pays Comtois" intitulé : "Résister" : Lacuzon,  Le Robin des bois comtois.

Lacuzon est né à Longchaumois, en 1607, dans le Haut-Jura, à l'époque où « la Franche-Comté était espagnole », et mourut en exil à Milan en 1681. Il s'affronta régulièrement avec succès contre les troupes de Louis XIV. Au XIXe siècle on le voyait comme un « grand cœur », aujourd'hui le maire de sa commune natale ( Longchaumois) le qualifie de « soudard qui devait se payer sur le pays » (sic) 

Ce n’est pas facile d'être un héros. C'est  à Lacuzon que reviendrait cette sentence : alors que les troupes françaises lui demandaient de se rendre : Comtois rends toi ! Lacuzon répondit : Nenni ma foi !

D'où la devise franc-comtoise :
Comtois rends toi, nenni ma foi !
Là où flotte le drapeau Comtois, qui que tu sois, tu es chez toi !
  
Buffard

Nom le plus souvent originaire du Jura, rencontré aussi dans la région lyonnaise. Peut désigner celui qui est originaire de Buffard, commune du Doubs, mais il y a d'autres possibilités : celui qui a les joues enflées, un goinfre, (du verbe bufer = souffler), un homme violent (bufe = gifle, soufflet), ou encore un éventuel nom de personne d'origine germanique, *Boffhard.
   Franche - Comté                                      Doubs (25)                                                 Buffard